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Henri Deluy, ici et ailleurs : une traversée d'Action poétique

Lefort-Favreau, Julien  Deluy, Henri (1931-2021) 


Fournisseur:
Servidis
Collection:
Langue:
fr
Date de publication:
02 - 2017
EAN:
9782370711076
ISBN:
Prix libre indicatif:
19.70 CHF
Formats:
Livre Broché
Pages:
235
Dimension:
210 x 150 x 10 mm
Disponibilité Suisse:
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Disponibilité France:
Disponible
Résumé:

Daurade à la crème d'oursin

La daurade, « l'aurado«  des Provençaux, un poisson parfaitement « acanthopterygien », comme plusieurs milliers d'espèces, osseux, à nageoire dorsale épineuse, larges écailles, nombreuses, dentelées et collantes. Il vit en eaux plutôt chaudes ou tempérées, et plutôt en profondeur. Mais on peut le trouver, quelquefois, dans des étangs saumâtres. Il se nourrit de crustacés, de mollusques, de petits poissons. Aussi appelé « brème de mer ». Deux graphies sont possibles : « daurade » (orthographe populaire), du vieux provençal, d'après « daurar », dorer, ou « dorade » (dès le début du XVIe siècle), de l'espagnol par l'italien, du latin « auratus » (doré), et de « aucun » (l'os). Il tire son nom du croissant doré qui marque sa tête, entre les yeux. Dos bleu foncé, côtes jaunes argenté, lignes de bleu clair, ventre brillant. C'est particulièrement maigre. Longueur maximale : 60 cm.

Très largement consommé, ce poisson, proche du pageot, se dit « doirada » en portugais, « dorada » en russe (en caractères cyrilliques, bien sûr), « ouata » en italien, « daurade » en allemand.

Il se prête à tous les genres d'accommodement. Il peut se consommer, en filets ou entier (les très grosses daurades se servent au court bouillon), aux figues (avec polenta et pancetta), à la sauce aigre-douce (vinaigre blanc, courgettes), à la pékinoise (blanc d'oeuf, fécule de maïs, ciboulette, un vin blanc très sec), à la basquaise (piment rouge, vinaigre de vin blanc, poivron), grillée au thym, grillée rémoulade (sauce rémoulade - mayonnaise, filets d'anchois, câpres, cornichon, échalote -)...

L'oursin, l'échinoderme, plus communément dénommé « châtaigne de mer », se mange le plus souvent cru, une languette de pain - une mouillette - pour aller quérir et consommer les rangées d'oeufs rouges, le corail (les glandes génitales de la bête, en fait). Ses grappes d'oeufs peuvent aussi intégrer des sauces de haut goût.